Le nœud de base idéal que tout le monde devrait maîtriser. C’est l’un des nœuds de cravate les plus faciles à réaliser, donc même à la portée des débutants. Le nœud simple ( ou Four-in-hand ) donne un résultat raffiné et élégant et convient pour quasiment les toutes occasions. Cette variante ne devrait en aucun cas manquer à votre panoplie !

Comment faire un nœud simple ?

- Mettez la cravate autour du col, la partie large à droite et la partie étroite légèrement au-dessus de la hauteur du nombril. La hauteur exacte dépend de votre stature et de l'épaisseur de la cravate. Nous n'utilisons que la partie large pour nouer la cravate.

- Glissez la partie large horizontalement sur la partie étroite de la cravate.

- Insérez la partie large horizontalement derrière la partie étroite de la cravate.

- Passez la partie large longitudinalement sur la partie étroite à gauche.

- Tirez la partie large vers le haut le long du cou.

- Passez dans la boucle à l'avant de la cravate.

- Serrez le nœud en tirant la partie large vers le bas et positionnez le nœud comme vous le souhaitez.
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- Résultat: Sa forme conique et allongée, légèrement asymétrique lui donne son côté décontracté et moderne, et a pour effet de faire paraître le cou plus long.
- Quand le porter? Le choix parfait, aussi bien pour une utilisation professionnelle que pour des occasions moins formelles. Il s’accorde idéalement avec une cravate en soie classique, mais, comme il ne donne pas beaucoup de volume, il convient aussi très bien aux modèles plus épais , tels que les cravates en laine ou en tricot. Il s’adapte parfaitement à tous les types de cols de chemise, à l’exception peut-être des cols trop écartés.
- Niveau de difficulté: * (1 sur 5)
Origine du Four-in-hand
C’était le tout premier nœud utilisé lorsque la cravate a fait son entrée dans l’Empire britannique autour de 1860. Si on n’est toujours pas sûr de l’origine du nom Four-in-hand, ce nom pourrait venir d'un nœud utilisé à l’époque par les cochers pour attacher les rênes des attelages de 4 chevaux (4 in hand!) ou bien encore d'un célèbre club londonien du XIXe siècle, le « Four in hand », dont les membres auraient adopté et popularisé ce nœud étroit. Il y en a aussi qui prétendent que c’était la façon dont les cochers nouaient leur écharpe.